France-Finlande : Comment les Bleus ont-ils pu autant se transcender à Lyon, après une semaine d’ennui total ?
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Au Parc OL,
Le champion du monde est de retour comme par enchantement ? Alors que les Bleus s’enfonçaient peu à peu dans le doute, et le désamour auprès de leur public, après le couac à l’Euro et la série de cinq matchs sans victoire (ni jeu), la spectaculaire réaction, mardi contre la Finlande (2-0) au Parc OL a de quoi surprendre. « Ce match est plus proche du standing qui doit être le nôtre », résume Didier Deschamps. Difficile de lui donner tort tant il y a un gouffre entre les productions face à la Bosnie (1-1) et à l’Ukraine (1-1) la semaine passée, et ce succès à Décines.
Double buteur sur ce match aux allures de reconquête, Antoine Griezmann a tenté une explication sur TF1 : « Peut-être qu’on n’était pas dedans la semaine passée ». Rassurez-vous, à 20 Minutes, on ne se contentera pas de cette fine expertise tactique de « Grizou ». Voici trois changements majeurs constatés mardi, à un mois de la demi-finale de la Ligue des nations entre les Bleus et la Belgique.
Un Griezmann retrouvé, grâce au système et à Benzema ?
Oubliez le joueur moribond durant ses deux saisons au Barça, voici le retour du brillant guerrier de l’Atlético ? Même s’il retrouvait un stade synonyme de deux doublés majeurs dans sa carrière (le 8e de finale de l’Euro 2016 contre l’Irlande et la finale de la Ligue Europa 2018 face à l’OM), on n’imaginait en tout cas pas Antoine Griezmann briller de mille feux, mardi au Parc OL. Après ce succès contre la Finlande (2-0) construit sur deux slaloms conclus par des frappes chirurgicales, « Grizou » a pourtant bien bluffé tout le monde. Il grimpe du même coup sur le podium des meilleurs buteurs de l’histoire des Bleus, à égalité avec Michel Platini (41 buts inscrits). « C’est une immense fierté », a confié l’intéressé, symboliquement placé (enfin) dans un vrai rôle de numéro 10 à la « Platoche » pour cette rencontre.
A l’image de ce premier but d’un somptueux « exter » fêté en hurlant sa rage, Antoine Griezmann a semblé se libérer d’un poids. « Depuis 2014, je suis là, le “Toitoine” est en train de kiffer en sélection, que ce soit offensivement ou défensivement », a-t-il même lancé, avec un grain de folie so 2018. Faut-il forcément voir un lien entre sa connexion soudaine avec Karim Benzema et la surprenante mise en place du 3-4-1-2 par Didier Deschamps, avec « Grizou » en soutien d’Anthony Martial (Kylian Mbappé étant blessé) et du buteur du Real ?
« Evidemment que sa position préférentielle est dans l’axe, concède DD, trois jours après l’avoir balancé sur un côté pour le match en Ukraine entamé en 4-3-3, avec la réussite qu’on connaît. Je ne vais pas dire que sa relation avec Karim n’était pas bonne sur les deux premiers matchs, mais elle pouvait être meilleure. Aujourd’hui, elle a été excellente car ce sont deux joueurs qui parlent le même football. » Tout en prenant des pincettes pour ne pas froisser son sélectionneur, le numéro 7 tricolore a son avis sur la question : « Peut-être qu’on a trouvé un système qui nous va mieux »… Deux mois après le fiasco contre la Suisse à l’Euro, le 3-4-1-2 a repris de sa superbe au Parc OL.
Des intentions de jeu parfois méconnaissables dans l’ère DD
Les 57.057 spectateurs lyonnais présents mardi n’oublieront peut-être jamais qu’ils ont vu Kurt Zouma tenter un passement de jambes, avant de servir Léo Dubois, auteur d’un dribble réussi en double contact en pleine surface finlandaise, au terme d’une action amorcée par Paul Pogba sentant bon le foot de rue (58e). Yolo time avec DD, vraiment ? « Ce soir, il y a eu du mouvement », souligne Karim Benzema, satisfait d’enfin pouvoir montrer avec les Bleus l’attaquant ultra-complet qu’il est devenu au Real Madrid.
Pour leur première cape avec la sélection A, les très offensifs latéraux-pistons Theo Hernandez et Nordi Mukiele (entré en jeu à la place de Léo Dubois à la 65e) ont parfois donné quelques suées en fin de match à Didier Deschamps et son sacro-saint « équilibre ». Ce dernier est-il prêt à s’enflammer au point de ne plus mettre des défenseurs centraux sur les côtés ?
Enfin des joueurs mis dans leur position préférée
Lorsqu’il évoque le match plein de Theo Hernandez, latéral du Milan AC et frère cadet de Lucas, DD semble balancer une banalité : « Je fais en sorte, comme à chaque fois, de mettre les joueurs dans les meilleures dispositions ». Sauf qu’à l’image du dernier Euro, ce postulat logique n’est plus du tout la norme. Contre le Portugal, le flanc droit était partagé par le défenseur central Jules Koundé et le milieu axial Corentin Tolisso.
Pour ce fameux 8e de finale face à la Suisse, les pistons du 3-4-1-2 étaient au départ un autre milieu axial, Adrien Rabiot, et le défenseur central de formation Benjamin Pavard. Les exemples d’incohérences de compos se sont encore multipliés la semaine passée, entre le relayeur Jordan Veretout, positionné comme numéro 6 pour sa première contre la Bosnie, et donc Antoine Griezmann, exilé sur un côté dans le 4-3-3 bancal en Ukraine. Ce n’est pas forcément illogique de constater qu’il y a plus de fluidité et de maîtrise lorsque les 11 joueurs alignés sont totalement au fait de leur poste, si ?
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